Faites vos jeux, rien ne va plus!
Un oeil sur la campagne électorale (le mien en l'occurrence)
A 12 jours du premier
tour rien ne va plus parmi nos chers candidats (est ce que c'est allé un jour
entre eux?) qui rivalisent de bassesses pour se tirer dans les pattes, comme
qui dirait, la tension monte et les nerfs lâchent...
D'un côté Azouz Begag ministre chargé de la Promotion de l'égalité des
chances qui a encore en travers le coup du ministère de l'identité national de
Sarko, monte au créneau et charge « Nicolas 1er » en
l'accusant de brutalité et rallume la polémique sur les déclaration de
l'ex ministre de l'intérieur concernant les prédestinations génétiques de la pédophilie et du suicide. (Si Nicoals est abonné
à Challenges, il a du oublié de renouveler son abonnement à la
Recherche…) La Pen embraye et saute sur l’occasion pour qualifier le
candidat UMP de "candidat qui vient de
l'immigration", on en attendait pas mieux de ce français pure souche qui
se pose lui en candidat du terroir… Bayrou dégaine pour flinguer le hongrois
(en même temps c’est devenu une habitude) parce qu’il espère quand même bien récupérer
les électeurs de droite modérée pas convaincu par Sarko. Il se dit en
« désaccord absolu » avec son adversaire UMP sur les déclarations sus
citées, comme ça c’est fait… Les proches de Nicolas Sarkozy en ont marre de le
voir se faire taper dessus et la riposte ne se fait pas attendre, ils jugent les propos de Jean Marie Le Pen
"inadmissibles et insupportables, le député UMP de Seine et Marne Yves
Jégo (dommage qu’il ne soutienne pas Ségolène, Jégo vote Ségo ça aurait eut de
la gueule !) allant jusqu'à déclarer que le leader FN "n'a pas tardé
à révéler une fois encore la face hideuse de son extrémisme" on ne va pas
lui jeter la pierre…
Bref un joyeux bordel qui apparemment n’aide pas beaucoup les électeurs
puisque selon un sondage
CSA publié dimanche par "Le Parisien", 42% des électeurs, soit 18
millions de personnes, peuvent encore changer d'avis d'ici le 22 avril, parmi les
quatre principaux candidats Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal, François Bayrou et
Jean-Marie Le Pen-. Francois Bayrou va devoir trouver de nouvelles munitions
pour canarder ses rivaux puisque le même sondages nous apprend que les
électeurs de l'UDF
sont les plus indécis: 52% disent pouvoir changer leur choix.
En gros ils leur restent
dix jours pour s’entretuer et avec un peu de chances y’en a un ou deux qui va y
rester…pourvu que se soit les bons…